« Je suis né en 1995. Je finis mes études universitaires. J'aime le Barça et le club de football CE Sabadell. La nature et les animaux aussi, surtout les chiens. Dans l'ensemble, il n'y a rien de spécial, si ce n'est une circonstance qui m'a toujours accompagné et qui me fait considérer la vie et la mort avec un regard particulier. Je suis atteint d'une maladie dégénérative, la maladie de Duchenne. Il me faut l'aide de ma famille pour me déplacer, boire un verre d'eau ou tout autre mouvement… »

Comment goûter la vie malgré tout ? Le jeune Xavi a envie de vivre et de faire des choses, tout simplement.

Et bien sûr, il a acquis une maturité très supérieure à son âge, et une sagesse dont il nous fait profiter ici. Il nous invite par exemple à gérer les problèmes et à accepter les circonstances, plutôt qu'à perdre notre temps à tenter de faire le contraire ! Il rend grâce pour les soins palliatifs qui rendent sa vie plus douce et ne comprend pas l'idée absurde de raccourcir la vie des malades.

Avec une sérénité et une générosité extraordinaires, ainsi qu'un certain sens de l'humour, il nous livre une leçon de vie.

Xavi Argemí est né en 1995 dans une famille nombreuse et unie de Catalogne. Il est étudiant en multimédia. Il sait qu'il va mourir bientôt. Mais ce qui l'intéresse, c'est la vie.

Dans les médias :
- « Contre la maladie, Xavi marque une avalanche de buts » Lire l'article sur Aleteia
- « Cet ouvrage est un condensé de vie ! » (Ombres & Lumières)
- « Ce court opuscule au titre un brin sibyllin recèle en fait une véritable leçon de vie, où la sagesse le dispute au courage » Lire l'article sur le site Accueil Louis et Zélie Martin
- Lire l'interview de Xavi Argemi dans La Vanguardia (en français) :

« Il dit avoir suivi dès le début le débat sur l'euthanasie et que les garanties qui l’encadrent dans la loi se sont estompées, à son avis, à mesure que les hypothèses se sont élargies. "Je pense que le problème réside dans le changement de mentalité que ces lois génèrent dans la société : dès lors, celui qui ne demande pas l'euthanasie est considéré comme insolidaire ; il y a des vies qui ne valent pas la peine d'être vécues ; pour les politiciens, une loi sur l'euthanasie est beaucoup plus économique qu'une loi sur les soins palliatifs ; la famille est soulagée, etc. Ici, l'acteur le plus vulnérable, c'est-à-dire nous, les malades, est abandonné", affirme-t-il. Il regrette que "la culture de la mort" se soit installée dans les médias. La raison ? "Les organisations pour une mort digne ont été très actives pendant de nombreuses années et le sont toujours". Et parce qu'en général, ajoute-t-il, l'idée s'installe "que jeter l'éponge est la chose la plus facile" ».