« L'injustice, mieux vaut la subir que la commettre. Mais mieux vaut parfois la combattre que la subir. »
Par ces propos, l'auteur renvoie à deux réactions, qui paraissent opposées, face à une loi injuste : Socrate, injustement condamné, boit la ciguë afin de ne pas désobéir à l'ordre établi ; Antigone désobéit à une loi injuste, entraînant sa propre condamnation par le pouvoir en place.
Cet essai développe donc la question de l'obligation morale face à une loi injuste en manifestant les liens étroits entre conscience, justice, loi et obéissance.
Dans un contexte où de plus en plus de lois s'opposent à la conscience, que ce soit au niveau de la bioéthique ou de la famille et du mariage, il devient urgent de savoir à quel moment l'objection de conscience doit laisser place à la désobéissance civile, à quel moment passer de « l'alerte Socrate » à « l'alerte Antigone ».
Cet essai de philosophie morale, issu de la pensée thomiste, est destiné à tous les veilleurs de l'intelligence, à toutes les sentinelles de la conscience et à tous les défenseurs de la famille et du mariage, tels les citoyens de « La Manif Pour Tous ».
Préfaces de Claude Rousseau et de Geoffroy de Gislain
Postface du père Bertrand de Margerie sj L'auteurThierry de Vingt-Hanaps, contrôleur de gestion, est diplômé d'un DEA en philosophie et d'un DESS en gestion. Il a été finaliste du prix Jeune Cicéron du discours politique.
Dans les médias-
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Objection ! (11 août 2014) : « Thierry de Vingt-Hanaps vient de publier un excellent ouvrage, dont on ne peut qu'encourager la lecture, sur la question délicate du refus d'obéissance à la loi injuste. »
- « Comment concilier justice et liberté dans un monde où les ordres s'opposent de plus en plus à nos convictions morales ? Les principes philosophiques doivent éclairer nos choix. » (
L'Homme Nouveau)